
Le Comité des droits de l’homme des Nations-Unies a rendu publique une décision confirmant que la condamnation de l’ancien ministre de la Santé, Oly Ilunga Kalenga, en 2020 par la Cour de cassation de la République Démocratique du Congo (RDC), constituait une violation de ses droits fondamentaux.
Dans son avis, l’organe Onusien souligne que le procès et la condamnation prononcés contre M. Ilunga n’avaient pas respecté les garanties d’un procès équitable et d’une protection judiciaire effective.
« L’État Congolais dispose de 180 jours pour proposer une réparation et réformer son cadre juridique afin que de telles violations ne se reproduisent pas », précise la décision du comité.
Cette annonce relance le débat sur l’indépendance de la justice en RDC et sur la nécessité d’harmoniser le système judiciaire national avec les engagements internationaux du pays en matière de droits humains.
À ce stade, les autorités Congolaises n’ont pas encore officiellement réagi à cette décision des Nations-Unies.
Diddy MASTAKI