
La Cour de cassation de la République démocratique du Congo (RDC) a tenu, mercredi 06 août, la cinquième audience du procès de Constant Mutamba, ancien ministre de la justice, poursuivi pour détournement présumé de fonds publics.
Cette audience a été marquée par l’absence remarquée de plusieurs personnalités citées comme témoins, notamment la Première ministre, Judith Suminwa, et le ministre des sports et loisirs, Didier Budimbu.
Ils étaient attendus à la barre, dans le cadre d’une enquête autour d' un détournement présumé de 19 millions de dollars Américains destinés à la construction d’un centre pénitentiaire moderne à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
Plusieurs hauts responsables : Rose Mutombo, ancienne ministre de la justice, Alexis Gisaro, ministre des infrastructures, le secrétaire exécutif de la CENAREF, Kisula, ainsi que des membres de l’Inspection générale des finances, avaient été convoqués à la demande de la défense.
Les avocats de M. Mutamba estiment que leurs témoignages sont déterminants pour établir que l’attribution du marché public incriminé relevait d’une décision gouvernementale collégiale, et non d’un acte isolé de leur client.
Dès l’ouverture des débats, la haute juridiction a tenu à rappeler les exigences déontologiques encadrant la profession d’avocat. Le Président de la Cour a précisé que tout conseil appartenant à un barreau extérieur devait impérativement être muni d’une autorisation de son ordre, validée par le bâtonnier du barreau local.
Merveilles Kiro