
Dans le cadre du procès de l’ancien Président Joseph Kabila, les avocats de la République démocratique du Congo ont annoncé vendredi 19 septembre 2025 l’abandon de leur demande visant à faire comparaître trois nouveaux témoins.
Selon Maître Richard Bondo, l’initiative a été suspendue en raison de « problèmes de sécurisation ou de sécurité » des témoins.
« Comme les témoignages sont légion, nous pensons qu’à ce stade, nous pouvons nous-mêmes apporter quelques développements », a-t-il précisé, soulignant la complexité d’un dossier déjà sensible.
Cette décision intervient alors que le procès est suivi de près par l’opinion publique et les acteurs politiques, dans un contexte où la sécurité des témoins reste une question centrale. L’abandon de cette démarche pourrait limiter l’apport direct de nouveaux témoignages, tout en accentuant le rôle des avocats dans la présentation des arguments et preuves écrites.
Des observateurs soulignent que cette situation illustre les difficultés persistantes dans la justice Congolaise lorsqu’il s’agit de traiter des affaires impliquant d’anciens chefs d’État, où la protection des témoins et la pression médiatique influencent fortement le déroulement des débats.
Diddy MASTAKI