
La Haute Cour Militaire de la République Démocratique du Congo (RDC) a prononcé, ce mardi 30 septembre, la condamnation à mort à l'encontre de l'ancien président Joseph Kabila. Les motifs de cette décision sont la trahison et la participation à un mouvement insurrectionnel. La Haute Cour a précisé qu'elle écartait toute circonstance atténuante.
La Haute cour militaire a confirmé et épousé toutes les allégations portées contre Joseph Kabila, le désignant comme le « chef de la coalition AFC/M23 ». Elle a affirmé qu'il tenait des « véritables réunions d’état-major pour la conduite des hostilités » à Goma et à Bukavu, et qu'il inspectait des « centres d’instruction » des rebelles du M23-AFC.
Pour la haute Cour, Joseph Kabila était le « chef incontesté de tous les mouvements rebelles qu’a connus le pays depuis la rébellion de Mutebusi ».
Concernant la question de la nationalité de Joseph Kabila soulevée par les parties civiles qui le présentaient comme "Rwandais", la Cour s'est déclarée incompétente. Elle a renvoyé cette demande au gouvernement, précisant qu'elle se concentrerait uniquement « sur la personne et les faits » qui lui étaient reprochés.
Enfin, la Haute Cour Militaire a rejeté la requête de l'auditeur général des FARDC demandant la mise sous séquestre des biens de l'ancien président.
Daudi Amin