
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo interdit tout refus de prise en charge des urgences vitales dans les structures sanitaires à travers le pays.
Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale a signé un arrêté publié mercredi 08 octobre, portant interdiction formelle à tout établissement médical public ou privé de refuser les soins urgents aux malades.
Selon l'arrêté, l'urgence médicale vitale équivaut à une situation où la vie d'une personne est immédiatement menacée s'il ne reçoit pas des soins rapides et appropriés pour éviter des conséquences graves ou la mort.
Le ministre de la Santé de la RDC, docteur Roger Kamba, précise que la présente mesure, qui entre immédiatement en vigueur, vise à mettre fin à une pratique devenue tristement courante dans plusieurs hôpitaux du pays.
« Le refus de soigner des malades faute de paiement préalable », indique-t-il.
Il souligne que plusieurs décès auraient pu être évités si les hôpitaux avaient respecté leur devoir de secours.
D'après l'arrêté ministériel, tout médecin, infirmier ou établissement de santé qui refuserait de soigner une personne en danger de mort s’expose à de lourdes sanctions disciplinaires, administratives, voire pénales pour non-assistance à personne en danger ou encore allant à la fermeture temporaire ou définitive de la structure sanitaire.
L’Inspection générale de la santé est chargée de faire le suivi et du contrôle de l’application de cette décision.
Martin Leku