Le gouvernement Rwandais a rejeté lundi, les accusations formulées par le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme (HCDH) l’impliquant dans le massacre de 319 civils dans l’est de la République démocratique du Congo.
Dans un communiqué officiel, Kigali affirme que le HCDH avance ces accusations « sans aucune preuve, corroboration ou motifs rapportés », en alléguant que les Forces de défense du Rwanda (RDF) auraient « aidé » dans ces tueries survenues dans des fermes de la partie Est Congolaise.
Le Rwanda qualifie cette inclusion de ses forces dans le rapport onusien de « gratuite et inacceptable », estimant qu’elle met en cause la crédibilité et la méthodologie du HCDH.
Le communiqué souligne également que, dans un contexte où la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) « a longtemps échoué à protéger les civils » confrontés à l’insécurité, de telles « allégations sensationnelles » risquent de compromettre les efforts en cours pour une résolution pacifique du conflit dans la région.
Diddy MASTAKI