
Les jeunes du parti politique Action pour un Congo Nouveau (ACN) monte au créneau pour défendre son président national, le sénateur Célestin Vunabandi, face à une campagne de diffamation menée sur les réseaux sociaux. C’est Habyarimana Mbite Jean-Claude, alias "Jules Mulumba", qui est accusé de propager de fausses informations dans le but de discréditer l'élu du Nord-Kivu.
Selon les jeunes de l’ACN, ces "attaques éhontées" visent à ternir l’image d'un homme politique qui a su s’imposer au sein du Sénat et gagner la confiance de ses électeurs. Ils dénoncent "avec la dernière énergie" les "inepties" diffusées par Jules Mulumba et le mettent en garde contre ses agissements.
Habyarimana Mbite aurait faussement accusé le sénateur Vunabandi d’avoir encouragé des membres de son parti à rejoindre le mouvement terroriste M23. Une accusation fermement rejetée par la jeunesse de l’ACN, qui rappelle que Célestin Vunabandi a toujours publiquement condamné l'agression rwandaise et ses supplétifs du M23.
Le parti y voit une tentative de diversion de la part d'un individu qu'il décrit comme un "énergumène accablé par le poids de plaintes de familles des victimes et de multiples crimes d'enlèvement, de torture et d'assassinat". Ces accusations, non étayées dans le texte, sont présentées comme le mobile d'un criminel qui, pour échapper à ses propres méfaits, cherche à s’autoproclamer "Muzalendo" et à nuire à des personnalités respectables.
Les informations rapportées par le parti de Vunabandi, révèlent les probables raisons derrière cette campagne de diffamation. Habyarimana Mbite serait en quête d'un poste politique et verrait en Vunabandi un rival, particulièrement au sein de la communauté Hutu, qui lui ferait "ombrage". Il s'attaquerait également à tous ceux qui, comme le sénateur Vunabandi, refusent de collaborer ou d'apporter un soutien financier à des groupes armés étrangers, notamment les FDLR.
Face à ces attaques, le sénateur Vunabandi aurait choisi la voie de la sagesse, préférant ignorer les accusations pour ne pas donner de l’importance à ceux qu’il considère comme "indignes de sa confrontation". Un conte africain, relayé par ses proches, illustre cette position comme "la noblesse d’âme et la dignité choisissent d’ignorer certains affronts et de laisser "mourir de leur poison des individus misogynes et malveillants".
Daudi Amin