
L’Armée ougandaise (UPDF) a publié ce jeudi 4 septembre 2025 un communiqué visant à clarifier des informations jugées erronées concernant le déroulement de l’opération Shujaa, menée conjointement avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans l’est du pays.
Selon l’UPDF, aucune tuerie n’a eu lieu dans les zones de Komanda et Eringeti, contrairement aux rumeurs qui circulaient. Les responsables militaires ougandais précisent qu’un affrontement s’est produit à Apakwang, à environ 40 kilomètres au nord de Komanda, dans le territoire de Mambasa (Ituri).
Un affrontement meurtrier mais limité
Au cours de cette opération, l’armée ougandaise reconnaît avoir perdu deux de ses soldats. Le secteur visé était auparavant une forteresse de Musa Baluku, chef des rebelles ADF, que les forces conjointes affirment avoir délogé.
Face à la pression militaire conjointe, les ADF auraient eu recours à des attaques de représailles dans des zones reculées et difficiles d’accès, ciblant parfois des villages isolés pour intimider les populations et attirer l’attention médiatique.
Offensive conjointe UPDF-FARDC
L’UPDF indique par ailleurs qu’une attaque conjointe avec les FARDC a permis de neutraliser deux groupes ennemis de 10 à 15 combattants dans la localité de Chabi. Bilan : trois terroristes tués et trois armes récupérées. Des opérations de poursuite sont toujours en cours afin de démanteler une autre cellule rebelle estimée à 15–20 combattants opérant dans la région d’Oicha.
Engagement pour la stabilité régionale
L’armée ougandaise réaffirme, dans ce communiqué signé par le Major General Felix Kulayigye, directeur de l’information publique du ministère de la Défense, son engagement à protéger les civils, à démanteler les réseaux terroristes ADF et à assurer une paix durable dans l’est de la RDC.
Diddy MASTAKI