
Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé lundi 12 mai avoir contrecarré un projet d’attaque visant des infrastructures stratégiques dans la ville de Bunia et plusieurs localités environnantes, dans la province de l’Ituri.
Selon le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole du secteur opérationnel de l’Ituri, les services de renseignement militaires auraient identifié « des tentatives de sabotage » dans des zones jugées sensibles, notamment la centrale Soleniama, ainsi que les localités de Katoto, Telega, Mandro et Bembey.
« Nous sommes au courant de votre plan », a déclaré cet officier, s’adressant aux groupes armés qu’il accuse de vouloir « déstabiliser la province ».
Deux personnes, identifiées sous les noms de Kiza et Marini, sont soupçonnées de liens avec la rébellion de la Coalition pour la Révolution Populaire (CRP), une faction active dans la région.
Aucune source indépendante n’a pu, à ce stade, confirmer les informations avancées par l’armée. Les FARDC n’ont pas précisé si des arrestations ont été effectuées, ni fourni de preuves matérielles des faits évoqués.
Le lieutenant Jules Ngongo a exhorté la population à collaborer avec les autorités en signalant tout comportement suspect. Il a rappelé que la protection des civils et des installations publiques constitue une priorité pour les forces de sécurité.
« Si vous voulez la paix, ne touchez ni à notre population, ni à nos villages, ni à nos forces armées », a-t-il averti, promettant une « riposte appropriée » en cas de nouvelle tentative d’attaque.
Depuis 2017, l’Ituri est confrontée à une recrudescence de violences armées impliquant des milices locales et des groupes rebelles. Ces derniers sont accusés de multiples exactions contre les civils, de destruction d’infrastructures et d’attaques contre les forces de l’ordre.
Rédaction