Une cinquantaine d’organisations de la société civile en République Démocratique du Congo alertent sur la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est du pays, malgré les initiatives diplomatiques récentes. Selon elles, les processus de Washington et de Doha, qui ont réuni le gouvernement Congolais, le gouvernement rwandais et les rebelles de l’AFC/M23, n’ont pas permis d’améliorer la sécurité sur le terrain, les violences se poursuivant sur plusieurs fronts.
Dans un communiqué publié le mardi 2 décembre 2025, ces organisations estiment que la communauté internationale, notamment les États-Unis d'Amérique, le Qatar et l’Union Africaine, doit exercer une pression significative sur le président Félix Tshisekedi afin de permettre la convocation d’un dialogue national véritablement inclusif, en accord avec le Pacte social prôné par les Églises catholique et protestante.
Les acteurs de la société civile précisent que ce dialogue devrait produire des résolutions contraignantes pour toutes les parties, et constituer un cadre pour : la réunification du pays ; la restauration de l’autorité de l’État ; le désarmement et la démobilisation des groupes armés ; le lancement de réformes structurelles prioritaires ; et l’organisation des prochaines élections générales.
Ces organisations insistent sur le fait qu’une solution durable à la crise congolaise ne peut être obtenue que par une concertation nationale large et inclusive, capable de répondre aux attentes de sécurité et de stabilité des populations, particulièrement dans l’Est de la RD. Congo.
Diddy MASTAKI