
Le Conseil supérieur de la magistrature a annoncé que le procès de M. Constant Mutamba Tungunga, ancien ministre de la Justice, poursuivi pour détournement de deniers publics, sera examiné ce mercredi 9 juillet 2025 à 09h30 en audience publique devant la Cour de cassation.
L’information a été rendue publique à travers un communiqué signé par le secrétaire permanent et porte-parole du Conseil supérieur de la magistrature, M. Télesphore Nduba Kilima, également conseiller à la Cour de cassation.
Un procès à forte audience, mais au cadre limité
Le communiqué précise que la grande salle d’audience de la Cour de cassation ne compte que 150 places assises, et insiste sur le fait que ce procès, bien que très attendu, ne présente pas un caractère particulier justifiant une affluence exceptionnelle. Le Conseil recommande donc à l’opinion publique de suivre les débats à distance, d’autant plus que l’audience sera retransmise en direct à la télévision.
"Il n’est pas nécessaire que les personnes intéressées tiennent à tout prix à suivre l’audience en présentiel", lit-on dans le communiqué officiel.
Mise en garde contre tout trouble
Les autorités judiciaires mettent également en garde contre tout attroupement autour de la Cour de cassation le jour du procès. Des mesures seront prises pour préserver l’ordre public, et toute tentative de perturbation fera l’objet de poursuites pour délit d’audience.
"Le Secrétaire permanent exhorte à la sérénité tous ceux qui vont suivre le procès dans la salle pour éviter tout incident", souligne encore le texte.
Un procès sous haute attention
Ce procès, qui met en cause un ancien haut responsable du gouvernement, suscite de vives réactions dans l’opinion, dans un contexte national où les questions de lutte contre la corruption et de bonne gouvernance restent au cœur du débat public.
Constant Mutamba, connu pour sa carrière politique fulgurante et ses récentes responsabilités ministérielles, devra répondre devant la plus haute juridiction du pays d’accusations lourdes liées à la gestion des fonds publics.
Le Conseil supérieur de la magistrature insiste enfin sur le caractère impartial et transparent du processus judiciaire en cours, en appelant à un climat apaisé et respectueux des institutions républicaines.
Diddy MASTAKI